Réfutation de la Fatwa du Sheikh Youssef Al-Abeeri apparaissant sur le site internet taliban afghan Nawa-e-Jihad et soutenant le meurtre délibéré d'innocents civils et justifiant ainsi les attaques du 11 Septembre – Première Partie
Par Mohammad Yunus, New Age Islam
Co-auteur (En collaboration avec Ashfaque Ullah Syed), le message essentiel de l'Islam, Amana Publications, USA, 2009,
6 Décembre 2012
[Cliquez ici pour la Fatwa des Talibans soutenant le terrorisme en traduction anglaise sur NewAgeIslam.com]
La Fatwa des Talibans contre le terrorisme doit être réfutée : circonstances dans lesquelles le massacre de gens ordinaires parmi les infidèles est justifiée --- Première Partie
Méthodologie scolastique de la Fatwa
La Fatwa est basée sur une méthodologie juridique ordinaire qui consiste à citer un verset du Coran directement ou indirectement apparenté, générique voire même sans rapport, puis de lister les avis de différents spécialistes/théologiens (oulémas/imams) pour relier le verset cité avec le thème de la Fatwa par le biais d'une méthode scolastique de déduction. Ainsi, la première partie traite de quelques versets/passages (notamment 2:194, 42:39-42 et 16:126-128) sur des données équivalentes de mesures défensives ou punitives en temps de guerre comme le coeur de ses arguments. Le Prophète est cité à la fois pour soutenir et réfuter l'autorisation de mutiler des cadavres dans un champ de bataille comme c'était le cas lors de représailles en raison de mutilation constatée de certains martyrs de l'Islam sur le champ de bataille d'Uhud (624 CE). Il n'y a pas de référence à cette action signalée comme barbare par les Quraish (l'armée ennemie) dans le Coran ; cela n'a jamais été autorisé ou pratiqué durant toute l'histoire de l'Islam et cela n'a absolument aucun rapport avec le thème de la Fatwa. Cependant, il est mentionné de manière répétée, parfois avec des détails graphiques et révoltants, probablement pour mettre moralement le lecteur en condition d'acceptation du thème relativement plus souple de la Fatwa. La Fatwa est entièrement basée sur les Fatwas passées et le consensus des imams et théologiens (ijma).
Vérités fondamentales et termes de référence.
Avant de procéder à la réfutation de la Fatwa point par point, il est essentiel de soulever un certain nombre d'éléments fondamentaux que les érudits de l'Islam ne peuvent contester s'ils croient en la divinité du Coran et considèrent ce dernier comme un livre achevé et complet (5:3).
I. Le Coran se revendique comme étant un décret (livre) de la sagesse (10:1, 31:2, 43:4, 44:4) clair et distinct avec toutes sortes d'illustrations (12:1, 15 : 1, 16:64, 26:2, 27:1, 36:9, 43:2, 44:2). Il demande à l'humanité de sonder ses versets (38:29, 47:2), de se concentrer sur ses versets clairement énoncés (3:7) et en rechercher le meilleur sens (39:18, 39:55). Par conséquent, le Coran et le Coran seul est l'autorité finale pour supporter une Fatwa qui pourrait contraindre la communauté pour toujours.
II. Les Fatwas émises par des érudits/ imams de l'Islam, quelle que distinguées, pieuses et respectées qu'elles aient été à leur époque, se fondaient inévitablement sur les réalités historiques et les défis de leur ère; leur validité pour le futur comme des «édits religieux» ne peut dépendre de leur compatibilité avec le message du Coran.
III. Les «Fatwas» et les rapports des chercheurs antérieurs que nous avons entre les mains, y compris celle d'Ibn Taimiyya, un grand érudit et imam de l'Islam, ne peuvent pas être prises comme argent comptant car elles peuvent avoir été endommagées par une impression involontaire, une erreur de transmission ou modifiées pour répondre aux besoins et défis politiques de l'époque et machinations des racistes. Même si elles sont conservées non corrompues, elles doivent être considérées en rapport avec les réalités historiques de leur époque et en lien avec les codes et canons des civilisations rivales de leur temps.
IV. La loi islamique classique admet la validité contemporaine du consensus (ijma) des oulémas et des imams et estime que le consensus atteint par une génération n'est pas nécessairement valable pour la génération suivante. En tant qu'outil juridique, il (consensus des savants/oulémas) est toujours resté problématique et demeure une question complexe à ce jour. Comme Ahmad Hasan l'observe, «la théorie classique de l'ijma n'a pas été reconnue pleinement, même au cours de sa période de formation. En raison de son caractère purement théorique et peut-être par manque de faisabilité de certaines machineries, il ne pouvait pas être utilisé pour réformer la société musulmane » [1]
V. Les anciens compilateurs des ahadith (sing. hadith) - paroles rapportées du Prophète - notamment l'imam al-Bukhari et l'imam Muslim avaient mis en garde contre la présence abondante de rapports historiquement peu fiables (faibles) dans leurs compilations. Par conséquent, tout récit ou déclaration en conflit avec l'esprit ou la lettre du Coran doivent être considérés comme contrefaits et inventés ou spécifiques à un contexte/une époque. Ainsi aucune déclaration ni principe du Coran qui soit clair et entièrement illustré ne peut être annulé ou interprété de manière spéculative en vertu d'un hadith.
VI. Le Coran exige l'utilisation de la raison ('aql), la réflexion (fikr), la pensée logique (fiqh), ainsi que la consultation mutuelle tant que le consensus ne conduit pas à de graves péchés et des abominations comme une injustice flagrante envers les faibles (42 : 37/38). L'esprit de défense de la justice universelle est renforcée par la catégorisation de la justice par le Coran comme harrama ou comme une instruction obligatoire (6:152) qui doit être maintenue à juste titre (4:58), même si un problème 'vous' touche (soi-même), touche vos parents ou proches, les riches, les pauvres (4:135) ou ceux pour qui vous éprouvez de la haine (5:8).
VII. Le Coran a aboli la notion de punition collective et arbitraire - tuer une personne (un homme, une femme ou un esclave) d'une tribu pour se venger du meurtre d'un membre analogue par quelqu'un de cette tribu - Son couplet sur la justice vengeresse a détaillé la notion tribale équivalente de compensation pour la perte d'une vie mais a fini par une loi plus au moins obligatoire de compensation monétaire (2:178).
VIII. Les spécialistes conviennent que le travail d'Ibn Hisham, compilé près de deux cents ans après la mort du Prophète, et qui avec le temps est devenu la source primaire sur la vie du Prophète ne peut pas être traité comme un document historique authentique - au mieux, il s'agit d'une histoire embellie.[2] Par conséquent, tout épisode, toute déclaration ou citation prophétique qui contredit les preuves du Coran doit être considéré comme faux.
IX. Même d'un point de vue purement laïque, le Coran ayant été récité par bribes et morceaux, enregistré et mémorisé au même moment historiquement parlant « constitue une base solide et d'une certaine authenticité» [3]. Ainsi, toute interprétation spéculative, intuitive, songeuse ou oralement narrée de ses versets telle que rapportés dans les traditions ou les œuvres d'Ibn Ishaq, Ibn Hisham et d'ultérieurs historiens ne peut être acceptée que si elle est compatible avec les enseignements du Coran – même si sommaires ou brefs - et doit sinon être rejetée.
Examen point par point et réfutation de la Fatwa
Comme six parties de la Fatwa ont déjà été publiées, et chaque partie contient un ensemble d'arguments en faveur de la Fatwa, cette réfutation comprend également six parties et chacune d'entre elles s'attache à réfuter une partie différente de manière à ce qu'aucun argument de la Fatwa ne soit omis. Ce discours se rapporte à la première partie de la Fatwa. Pour les besoins du raisonnement et d'une meilleure compréhension, la Fatwa est divisée dans ses composants et chaque composant, mentionné ci-dessous entre les guillemets, est réfuté de manière systématique (ou montré comme n'étant pas pertinent ou auto contradictoire).
1. "La vérité est que l'innocence de ces personnes (tué en 9/11) n'est pas absolue. Il y a des circonstances où les meurtres sont justifiés que ce soit intentionnellement ou involontairement. "
Réfutation: La déclaration prétend définir «l'innocence» d'une manière relative pour suggérer que les civils tués lors de l'attaque du 11 Septembre étaient en partie coupables et méritaient d'être tués. Cette notion nie le principe de justice universelle tel que le prescrit le Coran (VI ci-dessus).
2."Si les infidèles tuent des femmes musulmanes, des enfants et des personnes âgées, infliger le même traitement aux infidèles est justifié."
Réfutation: La déclaration s'appuie sur la coutume pré-islamique tribale de vengeance du sang (VII ci-dessus) que le Coran a abolie par le biais de l'accent mis sur la justice (VI ci-dessus). Le message coranique n'admet pas de telles représailles arbitraires. De ce fait, au cours des affrontements armés de la révélation, le Coran interdit aux musulmans de montrer une quelconque hostilité à l'égard des civils parmi leurs ennemis et de les atteindre dans des lieux sûrs (9:6). Il affirme également que lors de l'intégration de la Mecque, Dieu a écarté les mains des musulmans des Mecquois»(48:24). Gardant à l'esprit que les Mecquois avaient brutalisé et tué de nombreux disciples du Prophète au cours des vingt années qui avaient précédé, cet énoncé coranique démontre sa volonté d'exempter les civils ordinaires de toute peine collective de représailles. La déclaration ci-dessus est en contradiction flagrante avec le message coranique.
3. La Fatwa cite le verset coranique: "Le mois sacré est pour le mois sacré, et pour les choses interdites, il y a la loi sur l'égalité (qisas). Ainsi, quiconque viole l'interdiction contre vous, vous la violez également contre lui. Et craignez Allah, et sachez qu'Allah est avec les Al-Muttaqun»(Al Baqura: 194).
Réfutation: Le verset autorise simplement les disciples du Prophète à se battre s'ils sont attaqués dans les quatre mois de trêve qui ont donné aux tribus perpétuellement en guerre l'occasion de prendre part à des activités de commerce et de vivre en paix. Il n'a aucun rapport avec la Fatwa.
4. La Fatwa cite les passages coraniques suivants et reconnaît les «circonstances générales et le contexte de leur révélation."
«Et ceux qui, quand du mal leur est fait, se vengent. La récompense d'un mal est un mal similaire, mais celui qui pardonne et se réconcilie, sa récompense est due à Allah. En vérité, Il n'aime pas les Zalimun (polythéistes, oppresseurs et injustes, etc.). Et en effet, quiconque prend sa revanche après avoir souffert injustement, il n'y a pas de voie (accusation) contre lui. La voie (accusation) n'est que contre ceux qui oppressent les hommes et se rebellent à tort sur terre, ceux-là subiront un châtiment douloureux. " (Ash Shoora - 42:39-42)
"Et si vous punissez (votre ennemi, Ô vous les croyants en l'unicité d'Allah), alors infligez une punition égale au tort qu'il vous a fait. Mais si vous endurez patiemment, en vérité, c'est certes mieux pour As-Sabirin (les endurants, etc.). Endurez patiemment (O Muhammad) ! Votre endurance ne viendra qu'avec (l'aide) d'Allah. Et ne vous affligez pas pour eux (les polythéistes et païens, etc), et ne soyez pas angoissés par ce qu'ils complotent. En vérité, Allah est avec ceux qui le craignent avec piété et ceux qui sont bienfaisants ".(Al Nahl - 16:126-128).
Réfutation: Ces passages génériques du Coran n'ont aucun rapport avec la Fatwa. En outre, leur traduction est déformée et donne une nuance plus sévère au sens du mot arabe «yantaserun» (impression rendue comme prenant sa revanche), le Coran évoque l'«aide» de soi-même ou « quelqu'un a besoin d'aide » [" Nasrullah Iza jaa = Lorsque l'aide de Dieu arrive (110:1)]. L'appel au pardon et à la réconciliation dans le passage 42:39-42 ci-dessus et l'accent mis sur l'endurance patiente d'une souffrance dans Al-Nahl - 16:126-128 donnent une réponse plus douce à l'oppression, une réponse moins excessive. Il ne soutient pas - au contraire, il vise à remettre en cause le thème de la Fatwa.
5. La Fatwa vise à rendre ses «circonstances générales et le contexte de la révélation » reconnues des quatre passages de la sourate Al-Nahl cités ci-dessus en des passages "spécifiques pour des circonstances particulières" en citant de nouveau le verset d'ouverture du passage d'Al Nahl 16 : 126 déjà cité ci-dessus.
Il utilise ensuite quatre couches d'arguments, le premier (ci-dessous) reliant le verset à une question totalement indépendante basée sur les rapports traditionnels dont il n'existe aucune trace de preuve dans le Coran, et les trois suivantes (ii, iii, iv) en s'appuyant sur le premier argument sans rapport - comme sommairement présentés ci-dessous :
i) la mutilation constatée des cadavres des martyrs musulmans à la bataille d'Uhud.
ii) cite le Prophète qui dit à l'occasion de la chute de la Mecque : "Abstenez-vous de tuer toute la communauté, en dehors de quatre personnes spécifiques».
iii) cite l'œuvre d'Hisham Ibn (VIII ci-dessus) - un rapport embelli de la mission prophétique pour suggérer l'approbation du Prophète de mutiler les cadavres d'un nombre limité (30) de ses ennemis à sa prochaine victoire.
iv) réaffirme la détermination du Prophète de recourir à la mutilation des corps des Quraysh et cite Ibn Ishaq qui dit qu'il a entendu la rumeur d'«une personne que je ne pourrais jamais appeler un menteur."
Réfutation. Même si le rapport classique sur la mutilation par les ennemis de l'Islam était correct, toute suggestion du Prophète l'approuvant est en flagrante contradiction avec les rapports historiquement authentiques du Coran qui projettent le Prophète comme un homme de conduite et de comportement exemplaire (30:21), qui est clément envers ses hommes, même après leurs erreurs durant l'expédition de Uhud (3:159), en pardonnant à ceux qui ont refusé de prendre part à l'expédition de Tabuk (9:43), et qui a prié pour le pardon de ses ennemis (9:80 / 84 / 113) - un homme que le Coran décrit comme «doué d'un caractère sublime» (68:4), d'une « stabilité inébranlable » (17:74), fidèle à sa confiance (al-amin, 81:21) et (une manifestation de Dieu) miséricordieuse envers les croyants (9:61), et toute l'humanité (21:107).
6. La Fatwa mélange à nouveau la parole de Dieu (le Coran) et le récit historique (Sira) embelli d'Ibn Hisham (voir 5 iii ci-dessus) et insiste sur la mutilation des cadavres des martyrs musulmans sur le champ de bataille d'Uhud - un compte sanglant qui n'a absolument aucun rapport avec la Fatwa, et qui conclut en citant de nouveau le verset déjà maintes fois cité (4, 5 ci-dessus) de la sourate Al-Nahl (16:126-127).
Réfutation: En dépit de tout effort d'imagination, le passage 16:126-127 ne soutient pas la Fatwa. Tel que discuté dans le point 4 ci-dessus de la réfutation, le passage prétend réfuter la Fatwa
7. La Fatwa cite ensuite Ibn Abi-e-Sheba sur la question de la mutilation des cadavres des martyrs musulmans sur le champ de bataille d'Uhud qui n'est pas mentionné dans le Coran et cite les paroles du Prophète : «Si Dieu nous donne la victoire sur les infidèles, nous devrions faire la même chose vis-à-vis d'eux» et décrit cette déclaration comme étant la cause de la révélation du verset Al-Nahl - 16:126 pour rendre une pareille rétribution, qu'il cite dans son intégralité une fois de plus, l'ayant déjà cités trois fois (points 4, 5 et 6). Mais dans la phrase suivante, il cite Abdullah bin Yazid : «le Saint Prophète (paix soit sur lui) a interdit le pillage et Maslah (la mutilation des cadavres)."
Réfutation: Les deux déclarations attribuées au Prophète se contredisent elles-même : la première déclaration exprime son intention de se venger de manière équivalente à la mutilation d'un cadavre fournissant ainsi le cadre historique de la révélation du verset de la sourate Al-Nahl, 16:126 puis il l'interdit. C'est un argument étrange et indéfendable.
8. La Fatwa cite ensuite Ibn-e-Hajar donnant une description graphique de la mutilation des cadavres qui ont précédé et ont été suivis d'une déclaration rapportée du Prophète qui interdit la mutilation des cadavres, mais permet le meurtre de toutes les catégories de civils à l'exception des nouveaux-nés.
Réfutation: i) la Fatwa réfute de nouveau la validité de la mutilation des cadavres de la bouche du Prophète, après l'avoir fait plus tôt (7 ci-dessus). Ainsi, il n'y avait absolument pas besoin ou il n'était pas pertinent de soulever la question de la mutilation accompagnée du récit sanglant et révoltant pour la mutilation des cadavres qui a été perpétré par l'ennemi du Prophète sur le champ de bataille et dont il n'y a pas d'incidence dans l'histoire islamique et en tout cas aucun rapport avec le thème.
ii) Toute instruction donnée par le Prophète à ses disciples de tuer des hommes, des femmes et des enfants contredit l'interdiction du Coran de montrer toute hostilité à l'égard des civils parmi leurs ennemis et de les atteindre dans des lieux sûrs (9:6).
9. Enfin, malgré le rejet de la légalité de la mutilation (Réfutation i du point 8 ci-dessus), la Fatwa prétend l'approuver comme une mesure de vengeance équivalente mais se corrige avec l'affirmation: «il vaut mieux pour les musulmans ne pas recourir à Maslah (mutilation des cadavres ennemis sur le champ de bataille) et faire preuve de retenue" comme Dieu a enseigné au Prophète la retenue.
Réfutation
La déclaration concluante ci-dessus n'a absolument aucun rapport avec la Fatwa. Comme la mutilation des cadavres ennemis n'est pas moins abominable que de tuer des civils innocents en les enterrant vivants en temps de paix, sans le moindre avertissement préalable, le discours jusqu'ici plaide à l'encontre de son propre thème.
Pour jouer la carte de la sécurité, la Fatwa conclut avec les énoncés coraniques suivants :
"Aies de la retenue et ta retenue (vient) avec l'aide de Dieu".
Et Dieu mentionne les avantages de la retenue à la mumineen qui dit: «Si vous pratiquez de la retenue, c'est bon pour vous."
RÉSUMÉ: Chacun des neuf composants indiqués dans la première partie de la Fatwa a été réfuté de manière convaincante, un par un. De ce fait, la première partie de la Fatwa est réfutée.
En tant que musulman, un témoin de l'humanité qui doit se soumettre au bien et maîtriser le mal, il est du devoir de cet écrivain d'élever sa voix de manière forte et alarmante. Une référence de suppléance aux versets coraniques au sujet de la retenue et de la guerre défensive avec des rapports verbaux de différents chefs théologiques (imams) et oulémas sur la mutilation des martyrs musulmans et les détails graphiques de cette dernière est spécialement faite pour endoctriner le lecteur ciblé avec un état d'esprit sadique, barbare et féroce qui acceptera donc facilement une Fatwa exhaustive sur la justification du meurtre en masse d'innocents, hommes, femmes et enfants, y compris les attaques du 11 Septembre. Une potion mortelle spirituelle est donc élaborée sous le voile d'une Fatwa qui contredit le Coran sur de nombreux points, se contredit elle-même, est bizarre et indéfendable sur d'autres points, suicidaire pour l'Islam et la communauté musulmane et enfin une grave menace pour la civilisation humaine.
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